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L'histoire des poinçons des métaux précieux

La règlementation française impose aux ouvrages en métaux précieux d'être poinçonnés pour garantir leur titre et leur authenticité. En effet, depuis plus de 200 ans, il est obligatoire de marquer les bijoux de deux poinçons distincts : celui du maître joaillier qui a fabriqué le bijou, et celui de titre qui détermine le pourcentage de métal précieux contenu dans la pièce.

Tout savoir sur les poinçons des bijoux anciens !

Les bijoux anciens, comme les bijoux modernes, sont pourvus de poinçons. C’est un précieux indicateur qui permet de distinguer le vrai du faux. Il arrive cependant qu’avec les frottements, ces poinçons perdent en lisibilité dans le temps. Mais les bijoux d’occasions réalisés en France sont cependant tous bien poinçonnés de deux marques distinctes qui permettent de les certifier. Je vais vous expliquer comment reconnaître ces signes !

Le poinçon de titre

Le poinçon de titre est un poinçon obligatoire depuis plusieurs siècle. Il permet de garantir le titre d’un ouvrage, c’est à dire de préciser le pourcentage de métal précieux contenu dans l'alliage.

Les poinçons sont communs aux pièces de bijouterie, d’orfèvrerie et d’horlogerie. Si un bijou ancien a vu son poinçon disparaître avec l’usure du temps ou a fait l’objet d’une importation, alors le service des douanes ou le bureau de garantie peuvent le poinçonner pour régulariser la situation. L’objectif est de contrôler rigoureusement le commerce des métaux précieux.

Ainsi, le poinçon de titre est obligatoire pour tout bijou en or et en platine de plus de 3 grammes, et tout bijou en argent de plus de 30 grammes, pour garantir la pureté du métal. Le poinçon du titre légal est de taille plus ou moins importante, et s’adapte aux petits et gros ouvrages. En joaillerie, les poinçons sont généralement apposés dans des endroits discrets comme le dessous d’une bague, l’accroche d’une boucle d’oreille, la bélière d’un pendentif, la maille ou le fermoir d’un collier ou d’un bracelet.

Voici les principaux poinçons de garantie des métaux précieux :

- Bijoux en or : l’hippocampe pour les pièces pures à 999%, la tête d’aigle pour le premier titre (or 18k), la coquille Saint Jacques pour les bijoux 14 carats, et le trèfle pour le 9 carats.

- Bijoux en platine : la tête de chien (850%)

- Bijoux en argent et en vermeil : le vieillard, le coq, la tête de sanglier et la tête de Minerve

Le poinçon de maître joaillier

Le deuxième poinçon que l’on va trouver sur un bijou ancien est celui du maître joaillier. En effet, celui qui crée un ornement y appose son propre poinçon. Il s’agit très concrètement d’une signature de sa réalisation. Tous les bijoux n’en portent cependant pas. Ces poinçons peuvent également s’être effacés avec le temps ou avoir disparu avec une modification de taille.

Mais un poinçon d'orfèvre ou de bijoutier est très intéressant parce qu’il renseigne sur l’origine de la pièce. Grâce à lui, des décennies, voire des siècles plus tard, on peut retracer l’histoire d’un bijou et retrouver son créateur. En pratique, tous les poinçons de maître ne sont cependant pas repertoriés. Il sera ainsi plus facile de reconnaître les poinçons des grands orfèvres de la joaillerie française.

En pratique, un poinçon de maître se reconnaît par sa forme de losange généralement horizontal, on y retrouve deux lettres qui correspondent aux initiales du bijoutier. De plus, un symbole personnel peut venir agrémenter ce poinçon et lui conférer toute son originalité.

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